dimanche 4 août 2013

Du vent, des falaises et des champs


Nous quittons ce dimanche matin Jorgen qui nous avait permis d'utiliser son appartement vaquant à notre arrivée, nous a fait une visite vélo-guidée bien intéressante, et avec qui nous avons passé un excellent séjour à Copenhague.

Jorgen, merci !

Armés d'un plan des pistes cyclables, nous quittons facilement cette capitale par un grand axe cyclable. C'est long, c'est monotone, mais c'est cyclable, droit et plat. On s'arrête quand même à un moment, chercher un accès à la plage toute proche pour un pique-nique sous les pins en regardant les kayakistes passer.



Nous longeons toujours la côte, en route vers les falaises de Stevens, les champs de blés mûrs défilent dans la chaleur estivale. Il va sans dire que l'on attrape facilement des couleurs rougeoyantes !


Nous campons dans l'un de ces nombreux emplacements gratuits ou presque, destinés aux campeurs itinérants. Dans notre cas, c'est gratuit, il y a de l'herbe douce et de la terre souple à foison, des toilettes et des tables : grand luxe !!!

Le lendemain, après une préparation éclair (1h, un record !), nous quittons sous un temps magnifique les petites falaises crayeuses de Stevens.

 

Le soleil est là, le vent aussi, et nous croisons sans doute plus de cyclotouristes sur cette seule journée que depuis notre départ il y a 3 mois !


Nous avons aussi l'occasion de prendre quelques routes passantes malheureusement sans pistes ni bandes cyclables : on a frayeur sur frayeur, sans cesse dépassés à grande vitesse et avec une distance latérale ridicule. Les automobilistes urbains étaient aussi attentifs que les campagnards indifférents, dommage que l'on soit du mauvais côté de la carrosserie...

De retour sur des routes calmes, il nous faut encore et toujours batailler contre le vent, pénible à souhait, pendant que les “Justin Bieber” boeufs jouent avec leur frange. La campagne est sèche, nous aussi.

Encore un emplacement tente pour la nuit, mais il est cette fois-ci mal signalé et à partager avec un troupeau de bovins placides. C'est au son des “Meuuuuh” que nous nous endormons.


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