Le Vättern !

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Avant de lever le camp, nous avons profité du camping pour mettre à jour le blog et prendre quelques renseignements utiles. Il faut préciser que l'opération grasse matinée dominicale a été un échec, nous étions levés et habillés à 8h00 heure locale.

Nous grimpons et avons par moment une vue sur le lac de Vättern mais la météo n'est pas au mieux avec un ciel laiteux chargé et des bancs de brume. Nous décidons pour un temps de poursuivre sur la route “voiture”, l'itinéraire vélo ne nous inspirant guère quant à son revêtement aléatoire.

Le midi de nos ventres approchant, il est temps pour nous de trouver un coin pour le pique nique. Pour ce faire, nous reprenons l'itinéaire vélo qui a cette fois-ci meilleure tête, mais la pluie va venir quelque peu troubler notre repas, trois fois rien comparativement à ce qui nous est tombé dessus après!

L'orage gronde mais ne nous fera pas peur cette fois-ci. Après avoir commencé la transformation en canard qui prend l'eau, nous revêtons nos habits de lumière orange et en avant pour la poursuite de la chevauchée sauvage ! Car presque sauvage est le coin, avec sa route non revêtue et sa campagne vallonnée qui reste jolie même sous la pluie. Bon, on ne regrette pas la belle route pleine de voiture, mais il s'en faut de peu à certains endroits !

Une pause séchage s'impose après que la pluie ait eu raison de nos pantalons. Au passage, nous sommes abordés par un couple en voiture, qui nous apprend que deux fois dans l'année, ils se rendent en Bourgogne et “vive la France” qu'ils nous disent. 

Un peu plus tard, une dame nous accoste et nous demande d'où nous venons. Elle nous dit, en parlant de la météo “c'est ça la Suède”, les trois derniers jours passés quasi caniculaires étaient donc bien un mythe. 

Après cette pause, direction le camping pour se poser et tenter de retrouver une allure humaine !

Nous surplombons le lac, enfin on imagine que ça en est un, le brouillard est tellement épais.

Arrivés au camping, une nouvelle épreuve nous attend. Quasi plus rien à se mettre sous la dent, nous partons en quête de victuailles, mais un petit tour à l'épicerie du camping aura raison de nos espoirs : parmis les chips, confiseries, trois conserves se battent en duels avec des produits d'hygiène. Quand on dit trois conserves, c'est la réalité vraie. Après avoir essayé de nous refourguer une conserve de soupe, la mamie qui tient le camping va puiser dans ses réserves perso et nous ramène un fond de paquet de spaghetti (pour l'anecdote périmés depuis avril mais bon, on va pas chipoter, c'est ça ou rien !).

Le soleil revient pour la fin de journée ce qui nous permet de faire sécher quelques affaires avant que le brouillard ne s'en retourne, nous poussant vers la tente.

Nous profitons néanmoins d'un beau coucher de soleil pour clôturer cette journée.

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