L'après voyage, une autre aventure

Bon, nous voici de l'autre côté du rideau de l'arrivée.
On profite encore de l'effet "sur le nuage", et c'est sympathique de retrouver quelques petits plaisirs que les nomades que nous étions avions tendance à écarter.

Ce n'est pas forcément facile de changer de rythme, on sent bien que l'organisme est déstabilisé les tous premiers jours. Sommeil difficile, appétit bof, digestion en vrac, envie de rien faire et de faire plein de choses à la fois, il manque l'activité physique quotidienne qui occupait le corps et épurait l'esprit.

Car maintenant que l'on n'est plus sur les selles, nous avons basculé dans le monde de la complexité des choix qu'il faut faire plusieurs fois par jour. Comme c'était plus simple à vélo ! Il n'y avait bien souvent qu'une seule route à choisir par jour, pas grand chose à acheter au quotidien et pas de prise de tête à trouver un endroit pour la nuit.

On ne se plaindra cependant pas vraiment de pouvoir faire des courses normales pour des petits plats sympathiques, ni de retrouver un lit normal pour un gros dodo, ni de retrouver nos vélos d'avant.

Et puis ... ôôôh, un colis qui arrive ! Mais qu'est-ce que ça peut bien être ?

Mais c'est des béquilles bien sur !
Plus sérieusement, après maintes péripéties logistiques, nous avons enfin récupéré le cadre neuf que le fabricant du tandem nous a envoyé suite à la casse.
Ce grand chapitre d'aventure de notre vie étant fini, il s'agira maintenant de le remonter tranquillement et peut-être de le vendre vu qu'on ne fera plus de grand voyage avec.

En attendant, nous sommes en Bretagne pour récupérer l'épave et la voiture, il y a fait rudement bon et beau !

 

Arrivée finale à Toulouse !!!

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Ah les amis, quelle soirée !
C'était notre dernière soirée chez des warmshowers, certes un peu particuliers vu qu'on les connaît depuis quelques années maintenant.

Marion, Samy, merci !

Merci aussi à nos deux comparses cyclotouristes Joël et Fanny, venus participer à ces retrouvailles, et Edwige et Dorian qui sont passés par là !

Et nous partons tranquillement pour ces derniers kilomètres que nous connaissons suffisamment pour oublier la carte sur un pli inutile.

Et nous commençons à ressentir une curieuse déconnexion entre l'esprit du voyage qui nous anime toujours alors que l'on se reconnaît. Ou comment regarder sa ville avec des yeux de touristes...
Comme d'hab, samedi aprèm, le centre-ville est blindé de piétons et nous devons avancer au pas pour les derniers mètres !

Tadaaa !...
Ça y est, la boucle est bouclée, nous voici devant le comité d'accueil/fanclub à retrouver des têtes connues (et inconnue pour la jeune pousse).

Merci à Fanny pour la photo !

Merci à tous ceux qui ont pu être là pour le final, et à tous les autres qui nous ont accompagné de leurs pensées chaleureuses .

L'aventure se termine sous un beau soleil de fin d'été, après 7630km riches en paysages, souvenirs et surtout rencontres !

L'aventure est finie, mais pas le voyage. Tout comme il avait commencé bien avant le premier coup de pédale, en rêvassant sur des cartes, il se terminera bien plus tard, quand les photos seront triées et que l'on pourra faire des soirées diapo.

En attendant, que va-t-il se passer sur le blog ? Moins de choses tout d'abord, il nous faut reprendre une vie à peu près sédentaire, mais on l'alimentera de diverses choses, des récits de l'après.

En projet aussi, une mise en page chronologique et un retour d'expérience pour tous ceux que ça intéresserait, tant en matériels qu'en pays visités.

Mais avant tout ça, on a un peu de courrier à trier, grâce au suivi de nos voisins Sarah et Paul...

Sarah, Paul, merci :-P !

À bientôg en pays Toulousaing !

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On s'approche gravement !

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Sortis de notre barrique, nous partageons un petit déjeuner bien convivial au milieu des histoires de randonnée pédestres et de réparation de vélos. Puis on repart pour se rapprocher encore un peu plus de l'arrivée.

On reconnaît maintenant le paysage mais difficile de se faire à l'idée que c'est bientôt la fin !




On s'avance tranquillement sans trop d'excès de vitesse, vers notre étape cassoulet à Villepinte.

En attendant l'ouverture de l'hôtel (oui, on devient un peu feignants), nous visitons la belle église, très sombre mais magnifiquement peinte à l'intérieur !

Et en avant pour le cassoulet !

Le lendemain, nous nous réveillons juste avant l'heure fatidique de libération de la chambre, c'était juste !
On passe la capitale du cassoulet, Castelnaudary, que nous n'allons pas visiter de plus près que le canal.

Passage du seuil de Naurouze, mais c'est qu'on s'approche vraiment !

Tadaaaa !
Et l'écluse de la fin de la journée, où nous retrouvons nos amis Marion et Samy, qui nous accueillent pour la dernière soirée de notre voyage.

On est vite rejoints par Fanny et Joël, qui apportent leur contribution à un impressionnant tas de vélos dans le garage !








Un peu en avance sur l'arrivée, nous fêtons dignement ces retrouvailles à coup de côte de bœuf et de magnum (pas les glaces !).




  


Et demain, c'est l'arrivée au Capitole !

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Le canal, ça décoiffe !

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Après une bonne nuit dans un bon lit, nous quittons nos bienveillants warmshowers de Sète et allons faire un petit tour dans la ville.

Florence, Erwan et les enfants, merci !

Bien sûr, petit passage obligé sur la tombe d'un grand artiste.

Et en avant ! On commence par se mettre en jambe avec un tronçon de voie verte sur le littoral, histoire de s'habituer au vent très très présent.

Ensuite il nous faut quitter la Méditerranée pour l'intérieur des terres, direction le canal du Midi, que nous interceptons à Agde.

C'est moins dur que dans les souvenirs de Vincent, mais ça reste quand même de la piste qui exige une vigilance accrue. Il est facile de rater une ornière ou une racine XXL qui se charge alors de bien vous secouer !

 On croise le trajet de l'eurovélo 8 ! ... mais notre destination reste Toulouse ;-).

 Au fur et à mesure de notre progression, le canal dévoile un peu plus de paysages avec notamment le retour de la vigne ! Bon, on espérait aussi que le vent se calme un peu, c'est raté...



 On se pose bien décoiffés au camping municipal de Capestang et discutons voyage à vélo avec l'employé de la mairie.
Tout ce vent nous a donné grande faim et fait oublier que la popote n'est pas si grande que ça.
On vous rassure, tout est bien qui finit dans nos estomacs !







On repart le lendemain pour toujours le même combat contre ce foutu vent. C'est dur !



C'est encore plus dur pour ces platanes condamnés par le chancre coloré, les chantiers d'abattages parsèment notre parcours de déviations et le canal y perd un beau décor. C'est aussi l'occasion pour nous de nous perdre dans les vignes et de pousser les vélos sur des terrains non roulants.

Surprise à une écluse, largement décorée de statues métalliques, parfois animées.

Le vent nous épuisant, on s'arrête plus tôt que prévu, dans un gîte on ne peut plus atypique : en guise de chambre, nous dormons dans un tonneau ! 

Bientôt la fin du voyage, d'un côté nous sommes toujours en plein dans un grand voyage et d'un autre côté, on sent bien que l'arrivée est imminente.

Saura-t-on retrouver le chemin du Capitole ? Réponse samedi !

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Les Journées Hérauiques

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Après une nuit au camping, sonorisée par la fiesta locale et les grilles-moustiques à proximité de la tente, on se réveille dans une atmosphère très humide dûe à un très gros orage. Heureusement, le ciel bleu ne tarde pas à revenir, poussé par un fort vent.

Et en avant sur un des chemin de Saint-Jacques, à dépasser de nombreux pèlerins. Le canal du Rhône à Sète étant toujours égal à lui-même, on ne le longe pas longtemps et préférons les petites routes tranquilles.

Et on mange du vent, et encore du vent. Il nous amène les odeurs des caves à vin comme celles des chevaux et nous assèche la peau. Nous sommes de petits don quichotte à charger si lentement contre le grand dragon-ventilateur...

Aussi, quand on finit par contacter une cousine de Vinciane à Montpellier et qu'elle nous accueille, nous sommes très contents ! La soirée pizza + photos nous amène jusque tard dans la nuit, que nous sommes contents de passer sous un toit en dur.

Le lendemain, nous quittons Anne-Cécile et descendons puis montons puis descendons vers Montpellier. 

Anne-Cécile, merci !

Oui, c'est pas super plat. On traverse vite fait le centre-ville en ayant l'idée de revenir une autre fois dans le coin et nous échappons sur une piste cyclable vers la mer.

Mais on bifurque avant la mer ! Le chemin de halage du canal du Rhône à Sète est cette fois-ci nettement plus roulable ... mais bien ventilé. 

On finit quand même par arriver à Sète, complètement décoiffés !

Et après l'effort, le réconfort.

Nous arrivons en début de soirée chez Florence et Erwan qui nous accueillent selon les principes de la douche chaude et passons un bon moment en compagnie de toute la famille.

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