Trainsition vers le Rhin

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On quitte Leipzig par un beau matin, direction... la gare centrale !
La montée dans le train se fait sans problème, ainsi que le trajet et l'arrivée. Bref, pas de soucis !

Par le hublot, le paysage fait semblant de changer mais c'est toujours des petites collines, des champs et, quand même, de plus en plus de grandes villes et zones industrielles.

Nous voici arrivés à Francfort, encore une ville de saucisses ! En fait de saucisses, c'est surtout le premier grand centre en hauteur que nous traversons, plein de verre et de verticalité.

À peine perdus dans la ville, on cherche à retrouver un petit chemin vélo longeant le Main. Pour cela, rien de mieux que de suivre d'autres vélos à sacoches, et à leur demander où aller.

Et nous voilà sur une piste cyclable bien indiquée (ce qui est apprécié vu que l'on n'a pas de carte pour cette zone) qui longe la rivière et passe parfois dans de charmants petits villages.

Il fait beau, il fait chaud, et nous sommes à vélo !

Juste avant Mainz, on trébuche sur un camping. La gérante est aussi désagréable que le camping est abordable, mais la vue est chouette et le biergarten tout près !

Le lendemain, nous franchissons... le Rhin ! Voici le grand fleuve d'Europe que nous allons remonter pendant un petit moment ;-).

Et sur les bords du Rhin, il y a du vin !
Pas pressés, on profite bien des arrêts à l'ombre du soleil.



En approchant de Worms, la route nous fait traverser l'une des nombreuses zones industrielles de la région. Ça change des fjords !

Worms, ses hypermarchés, ses églises, son vieux pont.


Bref, on s'arrête plutôt au milieu d'un champ pour un exercice de camouflage nocturne.

Le Rhin, encore et toujours comme décor de notre route, même si cette dernière ne longe pas toujours l'eau.

En traversant Mannheim, nous avons plusieurs occasions de constater que les habitants d'ici parlent plutôt bien anglais et sont très serviables. Lorsque l'on s'arrête un peu perdu à un carrefour, c'est presque la bagarre pour être le premier à nous aider ! Bon, on n'a pas l'air assez étranger pour que la conversation s'engage directement en anglais, mais c'est très sympa !
Mention spéciale pour ce vieux monsieur en vélo électrique, qui nous guide vers un bac sur 10km (à un rythme d'enfer).

Nous arrivons tranquillement à Speyer, petit bourg bien plus intéressant ce que la carte nous laissait supposer.
L'arrêt au café pour une glace et du wifi est un échec complet : c'est cher, le wifi ne fonctionne pas, et la glace est dégueulasse...

 Et l'on doit encore s'avancer car les campings de la ville sont exclusivement réservés aux camping-cars. Pour en avoir passé quelques uns, c'est souvent plus une sorte de village-vacances fait de caravanes à demeure, qu'un champ d'herbe verte pour campeurs, mais on finit par trouver notre bonheur, avec buvette et lac en libre-service.

Prochaine grosse étape prévue à Strasbourg !

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