Le chant des oiseaux nous
cueille au petit matin.
Ah, on me dit dans
l'oreillette que l'on avait mis un réveil en fait.
Soit.
Il y a quand même plein
d'oiseaux et nous profitons de la belle lumière du matin, qui cogne
déjà pas mal, pour faire un petit tour de l'île tout près,
accessible par une passerelle.
Nous partons ensuite à la
recherche d'un commerce ouvert le long de la route car nous n'avions rien pour le petit
déjeuner, et c'est relativement infructueux. Entretemps, les
kilomètres s'accumulent et ce n'est qu'aux environs de Nyköping que
nous pouvons enfin nous alimenter.
Nyköping est une petite
ville charmante où une dame nous aborde spontannément, proposant de
nous parler de l'histoire de la place, d'un pont et de quelques
bâtiments. Elle est passionnée du fait notamment d'habiter dans une
maison historique. Nous gardons donc un souvenir
instructif de cet arrêt pourtant très court.
Reprenant la route sur nos vélos droits, c'est
maintenant avec des douleurs nouvelles que nous avançons dans les
paysages. Il y a aussi des plaisirs nouveaux, comme de pouvoir
prendre les chemins, faire demi-tour sur la route et pouvoir nous
balader en centre-ville sans problème.
Petit pause au bord d'un lac.
On vous avait déjà parlé des lacs en Suède ? C'est comme les
arbres, il y en a partout.
La route se montrant
facétieuse, nous faisons ce jour-là de nombreux détours, certains
voulus comme la visite éclair d'un château, d'autres non, comme ce
cul-de-sac tout en bas sur la côte...
C'est bien rôtis que l'on
arrive à Trösa où l'on se pause pour la nuit au camping, pas trop
cher.
La belle lumière du soir
réveille les moustiques du coin. Dire que ce n'est pas encore la
pleine saison des insectes volants...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire