Comme sur le ferry l'alcool
est détaxé en dehors des eaux territoriales suédoises, un certains
nombre de passagers ont fait la fête sur le bateau, y compris dans
les couloirs des chambres. Comme en plus on a changé de fuseau
horaire, ça a fait une nuit courte...
Mis à part ça, on débarque
à Turku frais et dispos pour découvrir la Finlande !
Et on débarque très tôt un
dimanche matin, Turku prend des airs de western scandinave avec ses
rues désertes où seules quelques ombres errent. Mais il nous faut
pourtant faire des courses ! Et aucun problème car même un
dimanche, la plupart des petites supérettes ouvrent entre 9h et ...
22h !!!
Lors de notre petit déjeuner
sur les marches d'une église, un finlandais nous aborde et commence
à discuter. C'était visiblement sa fin de soirée, mais son anglais
donnait très bien le change !
On quitte Turku dès les
courses faites à l'ouverture, en ayant eu le temps de parcourrir un
peu la ville avant.
Alors que nous entrons
rapidement dans la campagne, le mauvais temps semble à nos trousses.
Un première petite averse précède une autre nettement plus grosse,
nous forçant à nous abriter pendant 4h dans une grange oblique.
Après la pluie, le beau
temps ou presque... Notre trajet, repéré sur les excellentes cartes
vélo finlandaises (1/200 000ème, les routes, bleds et relief :
super top !) nous fait passer dans un parc naturel où nous espérons
profiter du petit label “emplacement tente”.
La route est soit revêtue,
soit dans une sorte de terre compactée, très roulante sèche et
assez collante humide.
Pour l'instant la Finlande
ressemble énormément à la Suède, ce qui n'est pas étonnant vu
que l'ouest du pays a longtemps fait partie du royaume d'en face. Il
y a juste une petite touche d'austérité, un petit plus sauvage dans
le paysage et quelques détails dans l'architecture ou le soin des
routes, qui nous fait penser que nous avons changé de pays.
Arrivés à l'entrée du parc
naturel, on repère un sentier pédestre pour aller jusqu'au point
tente. Quelle erreur !
Le sentier arrive rapidement
sur une zone marécageuse qui rappelle fortement le Mordor. Des
planches y tracent un chemin praticable à pied mais difficilement en
vélo. Puis quand il passe dans les bois, il nous faut pousser les
vélos à travers les racines détrempées ou sur le gravier. Au bout
de 3km de cette galère, nous arrivons au ... parking voiture du site
!
Grande est notre amertume,
mais encore plus grande est notre joie de trouver une maison à feu,
une exposition sur les grues qui habitent le marais, et divers
aménagements bien faits.
Avec des pâtes, vaillamment
cuites au feu de bois, dans le ventre, nous plantons la tente au
calme, on dormira super bien !
Salut les amis!
RépondreSupprimerpensée émue pour l'époque tandem... vive maintenant l'aventure à vélo individuel!
...j'imagine l'effort que vous avez fourni sur les 4000km passés, pour parvenir à rompre le métal!
Je suppose que le spectacle que vous offre la nature, magie sans cesse renouvelée, vous console de cet incident!
Vos photos continuent à nous faire rêver, et nous permettent de vous accompagner un peu. Merci de ce partage, et bon courage! C'est magnifique!
Bises à vous,
ps: ici, fête de la musique sous la pluie... et vous?
Marie-No
Pouah, ce coup du marais traversé, tout cela ressemble vraiment à l'aventure ! Mais trop vite visiblement, la civilisation revient... ;-)
RépondreSupprimerKeep on going! Je suis en train de rattraper mon retard de lecture, et c'est très bon de vous lire ! (et promis, les photos arriveront bientôt !)