jeudi 27 juin 2013

La longue remontée du Torn, de l'eau et des moustiques


Nous passons la journée du 27 à Tornio, le temps que le mal de gorge et la fatigue générale de Vincent se résorbent.

La visite de la ville est assez rapide, l'un des deux musées étant fermé. Nous apercevons de l'autre côté de la rive l'énorme IKEA, du côté suédois de cette ville transfrontalière.






Nous profitons encore une fois de la cuisine du camping (et surtout de la poêle et casserole) pour nous faire un bon petit repas : omelette champignons-oignons-herbes, patates à l'eau et beurre, ça fait trop de bien (et c'est toujours aussi peu photogénique) !

La nuit est assez courte, le sommeil venant à manquer à l'aube. Enfin, on dit aube, mais il fait jour toute la nuit maintenant : impossible de faire le petit pipi nocturne discrètement à côté de la tente !

Nous plions et partons à 8h, sacrée performance pour un réveil (presque) spontané.
À partir de maintenant, nous quittons la côte Finlandaise que nous suivions depuis un moment, et nous enfonçons en Laponie le long du fleuve Torn.


À peine avons nous rejoint sa rive que la pluie commence à tomber, et sans faire semblant ! Équipés anti-pluie, nous avançons régulièrement, les pauses devenant difficiles à cause des nuages de moustiques qui nous attaquent dès que l'on s'arrête.
La route n'est pas très folichonne, deux fois une voie assez passante sans paysage marquant. D'ailleurs ça fait un mois que l'on roule sur des routes bordées de sapins, vivement le changement !

Niveau cohabitation routière, nous constatons l'extrême élasticité de la notion de distance de sécurité : passant au large quand ils le peuvent, les automobilistes finlandais n'hésitent pas à dépasser en ne laissant plus grand chose de mesurable entre le guidon et le rétro quand quelqu'un arrive en face. Stress garanti...

Aussi malgré la pluie qui ne s'arrête pas vraiment, nous avons déjà fait 70km à midi, quand le fast-food, annoncé depuis 40km, se présente enfin. Nous avons la joie de nous arrêter et nous poser dans un lieu à peu près sec, et à peu près sans moustique, pour manger du chaud (pas trop mauvais d'ailleurs).

En effet, nous avons bien du produit anti-moustique local, mais si il empêche effectivement les moustiquse de piquer sur les cm2 de peau imbibés, il n'empêche pas le nuage de voleter à quelques centimètres, ni de se faire piquer juste à côté.

L'après midi, la pluie s'arrête mollement, laissant enfin voir un paysage de forêts embrumées ... quand la route nous laisse voir le paysage !


Suite à une communication interne insuffisante au sein du couple, on s'arrête un peu tôt dans un camping une fois encore rustique. À peine descendus de vélo, c'est l'assaut ! Nous avons chacun une quarantaine de moustique en vol très proche et 5-10 posés quelque part avec quelque piquante intention. Repli dans la salle “de vie” du camping, pas très étanche aux insectes d'ailleurs !
Du coup, au lieu des 40 de l'extérieur, c'est juste environ 5 moustiques que l'on s'amuse à éclater en permanence. D'abord rigolo, ça en devient lassant tant il en arrive toujours de nouveaux, et nous allons nous réfugier dans la tente et sa chambre à moustiquaire après le repas, en espérant que demain soit mieux à tout points de vue.

1 commentaire:

  1. Bonjour à vous 2.
    Je vous suis depuis encrion 2 semaines maintenant, je revis à travers votre blog ce que j'ai vécu l'année dernière en Finlande.
    Ce n'est qu'un début avec les moustiques. Plus vous montez vers le nord et plus ils sont voraces les coquins. Le pire, c'est qu'ils ne sont plus seuls, il y a aussi les mouches noires et des minuscules insectes qui forment de véritables nuages, prêts à entrer dans chaque trou libre (nez, oreilles, yeux, etc ....). B
    Bon courage pour cela car je sais combien c'est pénible et usant sur la durée.

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