jeudi 5 septembre 2013

Dakar-sur-Saône...


Nous quittons Cluny sur nos canassons métalliques avec de supers souvenirs de cette ville !
Yohann, Clara, merci !
Et nous voilà repartis sur la dernière partie de cette voie verte vers Mâcon. Autant le dire de suite, c'est parfois n'importe quoi ! Pour une raison inconnue, le tracé quitte celui de l'ancienne voie de chemin de fer, pour enchaîner des montées et descentes  courtes mais atrocement pentues !

Puis c'est l'ancien tunnel, long mais très bien éclairé et apparemment plein de chauves-souris.

Le paysage plus vallonné est aussi un peu plus intéressant.


À Mâcon, nous prenons quelques renseignements sur la suite du trajet via la Saône et allons casser la croûte en bord de rivière.

C'est l'occasion de discuter avec d'autres cyclo-touristes, eux aussi en pleine pause repas. Ça fait un peu bizarre maintenant d'expliquer que l'on est parti de Lille et que l'on rentre à Toulouse après avoir fait un crochet en Scandinavie...


Et c'est parti pour les bords de Saône : de la terre, des cailloux, du sable, de la chaleur et de la poussière, mais c'est le Dakar !
L'office de tourisme distribue bien une sommaire feuille de route qui laisse à penser que l'on finira par retrouver de l'asphalte, mais non. On mange de la poussière jusqu'à l'étape dans un petit bled avec son petit camping municipal.

 

Petit camping mais bon esprit, un résident vient nous offrir une grande bouteille d'eau fraîche et des glaçons pour fraîchir la bouteille de blanc (dans la poche à eau). On se réconforte sur le plan culinaire bien comme il faut !

Au programme du lendemain, petite étape vers les abords de Lyon, toujours sous un soleil écrasant.

Ah, et toujours autant de poussière !


Petit passage à Villefranche-sur-Saône, pas désagréable mais où pas grand chose ne nous retient plus longtemps.

Plus loin sur la Saône, midi approchant pour nos ventres, nous sommes attaqués par une odeur de grillades et PAF !
Sans avoir rien vu venir, on est déjà assis à une terrasse ombragée, avec un verre de vin à la main et de bons plats appétissants sous le nez, quelle fourberie !


La suite est sans histoire ou plutôt, notre esprit légèrement embrumé ne se souvient guère du trajet, sinon de la dernière côte pour rejoindre les cousins de Vinciane qui nous accueillent...
... vite rejoins par un certain Guy et une certaine Françoise, croisés quatre mois plus tôt, pour une soirée bien agréable en extérieur.

Demain, on traverse Lyon, que nous connaissons déjà un peu.

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